Quatrième de couverture:
Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes. Abandonnant le monde de l'espionnage, Ken Follett, le maître du suspense, nous livre avec Les Piliers de la Terre une œuvre monumentale dont l'intrigue, aux rebonds incessants, s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien. Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d'une superbe épopée romanesque.
Quelle formidable épopée! Au début on fait connaissance avec Tom le bâtisseur qui rêve de construire une cathédrale et sa famille (sa femme Agnès, son fils Albert et sa fille Martha). Tom est sans emploi et ils vont de bourg en bourg en quête de travail pour maçon. Agnès est enceinte et va accoucher d'un petit garçon à même le sol de la forêt dans laquelle ils se sont arrêtés pour la nuit; au terme de l'accouchement Agnès sera emportée par une hémorragie et Tom se verra obligé d'abandonner le bébé car il n'a pas de lait pour le nourrir. Ce dernier sera fort heureusement recueilli par le moine Francis qui le confiera à Philip qui deviendra prieur de Kingsbridge et construira une cathédrale au sein de son prieuré.
Tous ces personnages vont se rencontrer ainsi que bien d'autres encore et on sera emportés par leurs vies respectives, vibrant à chaque victoire, à chaque chute, à chaque battement de cœur.
Que ce fut long à lire et pourtant si intense! Sans conteste une lecture de vacances pour pouvoir avancer rapidement.
La version poche compte 1050 pages et ce livre participe donc au Challenge 1 Pavé par mois.
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